Le 24 juin 1944, la commune de Murat va vivre l’un des moments les plus tragiques de son histoire : la rafle nazie et la déportation de 115 Muratais vers le camp de Nuengamme, près de Hambourg, en Allemagne. 75 d’entre eux ne reviendront pas.
« Honorer leur mémoire et celle de toutes les victimes de la déportation, nous tourner vers la jeunesse qui doit connaître cette page sombre de notre histoire et celle de la construction européenne, lutter contre toute forme de discrimination, ne pas oublier et porter avec force les valeurs humanistes, ne jamais baisser la garde pour préserver la paix, est un combat de tous les instants que nous devons mener d’autant plus dans un monde aussi troublé, en perte de repères et en quête de sens », souligne le sénateur du Cantal.