Le jeudi 30 juin dernier, Bernard Delcros a participé à deux réunions importantes organisées par le préfet, sur la mobilité dans le département du Cantal. La première concernait les travaux à réaliser sur la RN122 dans le cadre du Contrat de Plan État Région (CPER). Elle rassemblait les services de l’Etat et du département, ainsi que les élus des communes concernées. Au-delà des travaux prévus dans l’actuel CPER, une étude sera lancée afin de définir sur l’ensemble du tracé les aménagements à réaliser. « J’ai insisté sur la nécessité de conduire prioritairement des études suffisamment poussées et opérationnelles sur 3 priorités majeures que constituent les contournements de Maurs, Polminhac et Vic sur Cère » a indiqué le sénateur. « Par ailleurs nous devons également inscrire les crédits nécessaires pour conduire une étude sur un projet ambitieux de modernisation de la seule route nationale du Cantal, entre Maurs et Massiac. Même si nous savons que les travaux devront s’inscrire dans la durée, il est important de disposer des études approfondies qui nous permettront d’être prêts lorsque nous pourrons saisir des opportunités financières».
La deuxième réunion, qui s’est également tenue en préfecture en présence du directeur régional de SNCF Réseau, concernait le transport ferroviaire. « De très gros travaux doivent être réalisés pour garantir l’entretien et la sécurité des lignes du Cantal dans les années à venir. 68 millions d’euros ont été investis dans le précédent contrat de plan et le plan rail. Sur les 15 prochaines années, environ 100 millions supplémentaires seraient nécessaires pour assurer la pérennité de nos lignes. Voici un véritable sujet d’aménagement du territoire que nous devrons défendre ensemble ! »
Bernard Delcros s’est rendu à Mourjou dans la Châtaigneraie le 24 juin au soir, à l’invitation des élus de Mourjou, Cassaniouze, Calvinet, Vieillevie et Sénézergue, afin d’échanger sur la nouvelle organisation territoriale et l’avenir des finances communales. Partageant son expérience d’élu d’une petite commune rurale, le sénateur a souhaité s’éloigner d’une vision opportuniste : « Créer une commune nouvelle ne doit pas répondre seulement à des objectifs de gains financiers immédiats. Une commune nouvelle, c’est d’abord une vision partagée de l’avenir du territoire qui vise à donner davantage de force et de visibilité aux petites communes dans le cadre des grandes intercommunalités à venir, tout en maintenant une proximité avec les habitants. A l’heure où le travail communal devient de plus en plus spécialisé , c’est aussi un moyen de monter en compétence afin de saisir des opportunités lorsque le travail communal implique des connaissances juridiques, financières ou de développement pointues ». La réunion de travail a aussi permis de faire le point sur l’actualité législative et sur le travail parlementaire de Bernard Delcros. Le sénateur a en particulier expliqué son travail de rapporteur spécial de la commission des finances pour la politique des territoires ou encore la mission que lui a confié la commission des finances pour le contrôle du Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT). « Ce fonds est souvent peu connu des élus locaux, alors qu’il peut financer des actions importantes d’aménagement du territoire, aussi bien pour des dépenses de fonctionnement que pour des dépenses d’investissement. Mon travail de contrôle me permettra de formuler des propositions pour rendre ce fonds plus lisible et donc pour renforcer son impact, en particulier pour les territoires ruraux ». La réunion a été suivie par un repas qui a permis de prolonger ces échanges dans un cadre convivial.
Le vendredi 24 juin, le sénateur était à Reilhac à l’invitation du maire de la commune, Jean-Pierre Picard, pour inaugurer un restaurant scolaire et quatre logements sociaux. Le préfet Richard Vignon, plusieurs parlementaires du Cantal, ainsi que les élus et de nombreux habitants de la commune étaient présents à cette occasion. Le restaurant scolaire, ouvert en début d’année, s’intègre harmonieusement dans un bâtiment qui accueille aussi 4 logements sociaux qui pourront bénéficier à des familles et à des personnes à mobilité réduite. « Ce projet donne une cohésion d’ensemble aux services offerts par la commune, et constitue un véritable trait d’union entre l’école communale située en amont et la maison de retraite toute proche située en aval » a indiqué le sénateur. « C’est l’aboutissement d’une démarche partenariale initiée il y a trois ans et ancrée dans une vraie dynamique de développement . « Au-delà du partenariat efficace entre la commune et le bailleur social Logisens, cette réalisation souligne le travail des élus de Reilhac, qui ont su impulser une dynamique propre à cette commune située sur le bassin de vie d’Aurillac, avec pour résultat une démographie en hausse, et 82 élèves inscrits à l’école communale ».
Bernard Delcros est intervenu lors de la séance du Conseil départemental au cours de laquelle le préfet a présenté le rapport d’activité des services de l’Etat dans le département. Objectif du sénateur, attirer l’attention du représentant de l’Etat sur plusieurs dossiers importants pour le Cantal : la révision du contrat de plan État/Region, le Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public qui devra aporter des garanties aux élus sur le maintien des services dans la durée, les programmes européens LEADER aujourd’hui bloqués dans les trois arrondissements, les nouveaux périmètres des intercommunalités. Concernant la RN122, le sénateur a indiqué que cette question devra être traitée dans le cadre de la réouverture du Contrat de Plan Etat-Région (CPER). « Le CPER doit renforcer son volet mobilité avec les crédits nécessaires pour réaliser une étude approfondie sur la RN122. Les contournements de Maurs, Polminhac et Vic sur Cère, devront être considérés comme une priorité » a indiqué le sénateur. « Cette révision du CPER doit aussi permettre d’affecter des crédits à l’amélioration des lignes de chemin de fer. En effet le document signé l’année dernière ne prévoit aucune enveloppe sur ce volet pour notre département alors que la pérennisation des lignes nécessite à court terme des investissements sur plusieurs tronçons ». Autre sujet d’attention, le financement des Schémas de Cohérence Territoriale, devenus obligatoires pour planifier et réaliser des projets d’aménagement. Financement qui n’est à ce jour toujours pas assuré pour les collectivités rurales. Bernard Delcros a indiqué qu’il interviendra prochainement au Sénat sur cette question.
Le sénateur Bernard Delcros s’est rendu à Riom-ès-Montagnes afin d’échanger avec des responsables d’organisations professionnelles agricoles sur le devenir du secteur. La crise de la filière du lait, les difficultés de la filière viande, la question des prairies sensibles et la lutte contre le campagnol terrestre, étaient à l’ordre du jour. Les échanges ont aussi porté sur la résolution votée par le Sénat le 8 juin dernier pour lever les sanctions contre la Russie, qui pénalisent le secteur agricole, et à laquelle Bernard Delcros était favorable. Enfin, les discussions ont abordé le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite loi Sapin 2), qui sera examiné au Sénat à partir du 4 juillet. « Plusieurs dispositions du texte impacteront la filière agricole et nous devons veiller à assurer une meilleure répartition de la valeur ajoutée au bénéfice des producteurs » estime le sénateur. « La loi Sapin 2 devra donc être encore améliorée au Sénat. Je déposerai pour ma part des amendements dans ce sens, avec pour objectif de faire prendre en compte dans les contrats entre producteurs, industriels et distributeurs, des indicateurs qui reflètent la diversité des coûts de production par bassins agricoles ». La rencontre s’est tenue dans l’exploitation agricole de Yves et Vincent Duval, qui valorisent une partie de leur production en lait cru avec mise en bouteille à la ferme. Elle a été suivie par une visite de l’exploitation.
Bernard Delcros a participé le 18 juin dernier à l’inauguration d’un bâtiment communal à Narnhac. La commune y a aménagé trois logements adaptés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, afin de répondre spécifiquement à leurs besoins, avec des espaces fonctionnels, un ascenseur ou encore des salles de bain équipées. « Cette opération est une réussite car elle répond à trois enjeux prioritaires dans nos territoires, le maintien à domicile, la revitalisation des bourgs et la rénovation du bâti » a commenté le sénateur. « J’ai pu voir lors de ce déplacement, une nouvelle démonstration de la vitalité de nos petites communes rurales et de leur capacité à porter des projets utiles et structurants tant pour les habitants que les visiteurs. Félicitations au maire, Jean-Marie Mezange et à son équipe pour cette belle réalisation. Le déplacement a aussi été l’occasion de visiter le local de chasse aménagé dans l’ancienne école par la commune, en collaboration avec l’Association Communale de Chasse Agrée (ACCA) de Narnhac.
Bernard Delcros s’est rendu à Mauriac le 14 juin, dans le cadre d’une réunion préparatoire à l’élaboration du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public. De nombreux élus de l’arrondissement de Mauriac étaient présents à cette réunion territoriale, portée par les services de la préfecture et du département. « Prévu dans le cadre de la réforme territoriale, ce schéma identifiera les besoins liés aux services à la population, afin de proposer un programme d’actions sur six ans pour répondre aux besoins de nos territoires » a commenté le sénateur. La réunion de Mauriac, comme celles de chaque arrondissement, fait partie de la phase initiale de consultation des partenaires publics et privés. Elle s’accompagne en ce moment même d’une enquête publique auprès des cantaliens afin de mieux connaître leur perception des services et les améliorations à y apporter. Ces différents outils devront conduire le préfet, en lien avec le président du département et en concertation avec les collectivités, à arrêter un schéma définitif avant le 31 décembre 2017. « Ce schéma départemental ne devra pas se résumer à un simple document de constat et d’orientation. Il doit proposer une organisation des services à la population suffisante pour conserver et renforcer l’attractivité de nos territoires en matière de santé, d’éducation, de transport, ou encore de présence postale. Il devra aussi apporter des garanties de présence des services sur la durée pour donner de la visibilité aux élus et aux populations. Tel est l’enjeu du travail qui s’engage et de ce schéma que nous devons construire ensemble ».
Le sénateur Bernard Delcros s’est rendu à l’abattoir de Neussargues le 13 juin, accompagné de Ghyslaine Pradel, maire de Neussargues, de la directrice départementale de la DDCSPP, Véronique Lagneau et de son adjointe Odile Stephanini, ainsi que de Franck Panafieu et Gilles Chadelat, respectivement président et directeur de l’abattoir. « La filière agroalimentaire joue un rôle essentiel dans notre département et elle doit être confortée. A l’heure où la filière viande traverse une phase d’incertitudes, et où l’on défend l’ancrage territorial de l’alimentation, les abattoirs de proximité constituent un enjeu très important de mobilisation qui doit réunir aussi bien les acteurs de la filière que les collectivités locales » a précisé le sénateur. L’abattoir de Neussargues a déjà su diversifier son activité en créant un atelier de découpe en complément de l’outil d’abattage. « Je soutiendrai le projet porté actuellement par le conseil d’administration de l’abattoir qui comprend trois volets : la restructuration et la modernisation des locaux, la mise en place d’une nouvelle gouvernance et un programme de développement ambitieux. Notre mobilisation doit aussi se faire au niveau législatif, afin d’offrir un cadre propice à des structures qui jouent un rôle important dans le maillage économique de nos territoires. C’est dans cet état d’esprit que j’ai défendu en mars dernier un amendement en faveur des abattoirs de proximité, lors de l’examen d’une proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation ».