Le sénateur du Cantal saisit l’opportunité du débat sur le coût de la crise sanitaire pour les collectivités pour interpeller Joël Giraud, Secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité. Il revient sur la nécessité de compenser les pertes de recettes pour les collectivités qui ont fait le choix de gérer leurs services en régie et qui n’ont pour cela pu bénéficier d’une aide financière de l’Etat. Il insiste aussi sur la nécessité de retenir des critères qui n’excluent pas les petites collectivités.
Après avoir mené un série d’auditions au sénat puis rencontré un grand nombre d’acteurs sur le terrain, le sénateur du Cantal, rapporteur du budget de l’Etat pour la mission « Politique des territoires » présente en commission des finances les résultats de son contrôle budgétaire sur le plan de lutte contre les algues vertes en Bretagne. Un programme à fort enjeu environnemental et de santé publique financé par l’Etat.
Pour Bernard Delcros, qui n’en n’est pas à son premier contrôle budgétaire au nom de la commission des finances, « Ce plan ne porte pas les fruits escomptés et sa réussite passe par un meilleur ciblage des aides financières afin d’accompagner les agriculteurs de cette région vers une nécessaire transition de leurs pratiques agricoles ».
Les 23 propositions qu’il a formulées à l’issue de cette présentation, toutes validées par les membres de la commission des finance,s visent notamment à atteindre cet objectif.
Nommé en février dernier à la vice-présidence de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes, le sénateur Bernard Delcros présente en quelques mots cette instance, peu connue du grand public qui joue portant un rôle très important dans le domaine de la téléphonie, de la couverture numérique, de la présence postale et de ses services dans nos territoires.
Rapporteur spécial de la commission des finances pour la politique des territoires, le sénateur Bernard Delcros s’est vu confier une mission de contrôle budgétaire sur le plan de lutte contre la prolifération des algues vertes mis en œuvre depuis plusieurs années en Bretagne. Un phénomène complexe, associé au modèle agricole de production intensive développé dans les années 70 et dont les conséquences pour l’environnement et la santé publique sont aujourd’hui reconnues.
Après avoir rencontré le préfet de la région Bretagne et le président du conseil régional, il s’est rendu dans la baie de Saint-Brieuc pour constater sur place la présence des algues vertes, échanger avec des élus locaux, des agriculteurs et autres acteurs de terrain afin de mieux comprendre les actions concrètes qui sont menées, les difficultés rencontrées, les progrès à réaliser.
« Evaluer si les moyens et le ciblage des importantes aides financières de l’Etat sont adaptées pour faire évoluer les pratiques agricoles vers des modèles de production plus vertueux, émettre des propositions pour améliorer ce dispositif sont mes principaux objectifs de cette nouvelle mission qui fera l’objet d’un rapport final que je soumettrai à la commission des finances avant l’été 2021 » précise le sénateur.
Dans la continuité de la tribune d’alerte signée par Bernard Delcros et 47 parlementaires pour défendre l’élevage de montagne, le sénateur du Cantal a pu échanger directement avec Julien Denormandie, ministre de l’agriculture, lors d’une visioconférence organisée à l’initiative du député Jean-Baptiste Moreau.
« Le niveau des aides couplées en faveur de l’élevage de montagne et l’évolution de l’Indemnité Compensatrice de Handicap Naturel (ICHN) dans le cadre de la future PAC ont été au coeur de nos échanges », précise le sénateur.
Alors qu’un rapport du gouvernement sur la stratégie de redéploiement des trains de nuit est sur le point d’être finalisé, le sénateur Bernard Delcros a souhaité prendre les devants avant qu’il ne soit remis au Parlement. Il est ainsi intervenu lors d’une séance de Questions orales au gouvernement pour interpeller la secrétaire d’Etat à la Biodiversité, Bérangère Abba, rapporteure de la loi d’orientation sur les mobilités avant de prendre son portefeuille ministériel.
Au cours de cet échange, la ministre lui a confirmé pour que la ville d’Aurillac était bien retenue dans les hypothèses de dessertes proposées dans ce rapport depuis le corridor Toulouse-Paris.
Pour le sénateur, « Cette confirmation est une belle avancée qui ouvre de réelles perspectives pour notre département. Mais nous devons rester vigilants. L’enjeu dans les prochaines semaines va être de faire en sorte que cette hypothèse aujourd’hui sur le papier devienne une réalité demain sur le terrain ! »
Le sénateur Bernard Delcros se mobilise aux côtés de 47 parlementaires pour défendre l’élevage de montagne, respectueux de l’environnement et des productions de qualité alors que la nouvelle PAC revient au premier plan de l’actualité.
Lors du point presse organisé à l’Assemblée nationale, à l’initiative du député du Puy de Dôme, André Chassaigne, il déclare que « ce combat dépasse le champ d’une filière agricole et concerne l’avenir de nos territoires ruraux. »
Après avoir été nommé par le président Gérard Larcher pour représenter le Sénat au sein de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes, le sénateur du Cantal a été élu pour trois ans, vice-président de cette instance nationale, composée de sept sénateurs, sept députés et trois personnalités désignées par le ministre de l’Economie et des Finances.
La mission première de cette commission, présidée par la députée Mireille Clapot, est de contrôler la présence postale et les activités de communications électroniques, téléphonie fixe, mobile et internet dans notre pays. « Plus que des sujets, ce sont de véritables enjeux d’avenir pour nos territoires ! » a déclaré Bernard Delcros remerciant ses collègues pour leur confiance.