Rapporteur spécial du volet politique des territoires du budget de l’Etat, le sénateur Bernard Delcros présente son rapport à la commission des finances qui, après deux heures d’échanges, suit ses recommandations et vote à l’unanimité les crédits 2021 affectés à cette mission.
Par ailleurs, pour soutenir les acteurs économiques des territoires ruraux dans une période aussi complexe, il a proposé et fait adopter par les membres de cette commission, un amendement visant à rétablir la Prime à l’Aménagement du Territoire vouée à disparaître cette année. « Versée directement aux petites entreprises, elle est une aide concrète en faveur de l’économie rurale ! » précise t-il.
Rapporteur de la proposition de loi visant à réformer la procédure d’octroi de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux, le sénateur Bernard Delcros est intervenu au nom de la commission des finances lors de la discussion générale puis tout au long du débat pour défendre ce texte tout en proposant des améliorations dans les articles 1 et 2 .
Il a également saisi cette opportunité pour alerter Joël Giraud, secrétaire d’Etat chargé de la ruralité, sur deux difficultés majeures rencontrées par les élus locaux.
Plus de deux heures de discussions auront été nécessaires pour adopter cette proposition de loi au service du développement des territoires.
Voir l’extrait de son introduction
Voir l’extrait sur l’article 1
Alors que les instances du Sénat se mettent progressivement en place, le sénateur du Cantal a été réélu vice-président de la commission des finances, en charge de la politique des territoires dont il sera de nouveau rapporteur spécial.
Il élargi son champ de responsabilités au palais du Luxembourg avec son élection ce matin, à la vice-présidence de la Délégation aux Collectivités Territoriales.
« Deux instances stratégiques et des responsabilités renforcées au niveau des collectivités que je mettrai au service de tous les élus cantaliens ! » souligne t-il.
Lors de l’examen du troisième projet de loi de finances rectificative de l’année 2020 qui vise à financer le plan de relance pour redémarrer la machine économique lourdement enrayée suite à la crise sanitaire du Covid-19, le sénateur du Cantal est intervenu dans la discussion générale.
Orateur de son groupe, il a exprimé son soutien sur plusieurs mesures proposées dans ce texte, mais aussi quelques réserves dans certains domaines et « notre intention de proposer de nouveaux amendements tout au long des débats pour répondre au mieux aux besoins du terrain ». Ci-dessous, deux extraits vidéo.
Dans ce premier extrait, il intervient tout particulièrement sur les mesures dédiées aux entreprises.
Dans ce deuxième extrait, il revient sur la nécessité de s’appuyer sur les collectivités locales qui se sont révélées particulièrement agiles dans la gestion de la crise, plus efficaces dans la proximité, et qui pour cela conditionnent la réussite de ce plan de relance.
Tirer les enseignements de la crise du Covid-19, tel est l’objet de la proposition de loi défendue par le sénateur du Cantal au nom de son groupe. «La crise que nous traversons a révélé des failles dans la prise en charge par les assurances des pertes d’exploitation des entreprises, artisans, commerçants, agriculteurs… qui dans l’immense majorité des cas n’ont pu bénéficier d’indemnisations de leurs assureurs !».
Le texte prévoit de créer une couverture obligatoire dans tous les contrats d’assurance professionnels ainsi qu’un fonds de soutien alimenté chaque année par les compagnies d’assurance et par l’Etat pour financer ces indemnisations. Considérablement enrichi par la commission des finances, il a été largement adopté au Sénat.
Voir l’extrait sur la 1ère mesure
Voir l’extrait sur la 2ème mesure
Alors que le précédent plan d’urgence prévoyait la mobilisation de 45 Milliards d’euros pour soutenir les salariés, les entreprises et les indépendants, l’exécutif s’adapte à l’évolution des prévisions économiques (déficit du PIB de – 9%, dette publique de 115% du PIB) et revoit à la hausse le montant de son plan d’urgence qui atteint 110 Milliards d’euros.
« Avec le prolongement du confinement, indispensable pour préserver la santé de nos concitoyens, un nouveau texte était nécessaire pour permettre à notre économie d’amortir le mieux possible le choc de cette crise qui à quelques exceptions près, n’épargne aucun secteur d’activité. Mais les prévisions économiques pourraient encore s’aggraver. Ce qui nécessitera de recourir à un troisième budget rectificatif », souligne le sénateur du Cantal.