En direct sur le plateau de public Sénat, le sénateur Bernard Delcros répond aux questions de la journaliste Delphine Girard, suite à la diffusion du reportage réalisé à ses côtés dans le Cantal. Il en est convaincu, « la ruralité a de vrais atouts pour entreprendre et créer des emplois. Nous assistons à un mouvement qui s’inverse. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes diplômés, porteurs d’idées nouvelles reviennent dans leur territoire pour y créer leur entreprise. Ils accompagnent la transition de la ruralité vers de nouveaux modèles économiques. Et ça marche. Nous devons continuer à créer les conditions pour favoriser leur réussite ! ».
Membre de la mission d’information sur le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, le sénateur Bernard Delcros participe au point presse aux côtés des sénateurs Corinne Imbert, présidente et Joël Labbé, rapporteur pour présenter les conclusions de plusieurs mois de travail sur cette filière d’avenir en France. « Si nous voulons favoriser le développement de ce secteur d’activité qui répond à une demande clairement identifiée, nous devons lui donner un cadre légal pour d’une part préserver la santé des consommateurs Français mais aussi doper la production et la vente dans notre pays. Aujourd’hui, 80% des plantes médicinales sont importées de Chine ! », souligne le sénateur lors de son interview sur Public Sénat.
La commission des finances entend Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et Gérald Darmanin, ministre de l’Action publique et des Comptes publics qui présentent les grandes ligne du projet de loi de finances pour l’année 2019. En ce tout début d’examen, le sénateur Bernard Delcros pose une série de questions sur le maintien des prévisions budgétaires, le pouvoir d’achat des ménages, les niches fiscales et les petites taxes. Il les interpelle également sur la hausse de la taxe sur les carburants. « Je ne conteste pas cette mesure, en faveur de la transition énergétique mais sa mise en oeuvre de manière uniforme sur l’ensemble du pays creusera des disparités entre les habitants des zones urbaines et ceux des zones rurales qui n’ont pas d’autres alternatives que la voiture pour se déplacer. »
Nommé au sein de la commission supérieure du numérique et des postes par le président Gérard Larcher, le sénateur Bernard Delcros y siègera au titre de la commission des finances.
Cet organisme extraparlementaire qui rassemble sept sénateurs et autant de députés travaille avec le gouvernement, les opérateurs et associations, en amont des lois, pour accompagner la transition numérique de la France. « A l’heure où l’identité numérique, l’intelligence artificielle, la cybersécurité… sont au cœur des débats nationaux, la France doit aussi garantir un égal accès aux infrastructures et aux usages numériques dans tous les domaines, économie, services publics, santé, éducation, transport… et ce pour tous les Français, sans exception ! » souligne le sénateur qui voit dans cette nomination, une opportunité nouvelle de s’investir sur tous ces sujets à forts enjeux pour les territoires ruraux mais aussi pour la place de la France dans l’Europe numérique.
Lors de cette journée de reprise, le comité directeur de l’Association Nationale Nouvelles Ruralités renouvelait les membres de son Bureau. Et sur proposition de son président, Patrice Joly, sénateur de la Nièvre, Bernard Delcros a été élu, Secrétaire général de cette assemblée qui regroupe des élus, des acteurs économiques et des experts nationaux.
Très active sur le terrain, cette association milite pour inscrire la ruralité dans l’avenir, au même rythme et sur un pied d’égalité avec les zones urbaines. Régulièrement consultée par le Gouvernement lorsqu’il s’agit de travailler sur des problématiques liées à la ruralité, elle participe notamment à la préparation des Conférences de territoires. Voici donc pour le sénateur qui partage la même vision, un levier supplémentaire pour porter la voix dess territoires ruraux à l’échelle nationale mais aussi européenne.