Le sénateur du Cantal, vice-président de la commission des finances s’est exprimé aujourd’hui au nom de son groupe pour réaffirmer la position de l’Union centriste sur le projet de loi de finances pour l’année 2018. «Ce budget doit allier désendettement, justice sociale, équité territoriale et relance économique dans une Europe renforcée, sans manquer le rendez-vous de la révolution numérique ni de la transition écologique. Deux secteurs en pleine croissance qui impacteront tous les pans de notre société et créeront les emplois de demain ! » a précisé Bernard Delcros. La remise à plat de la fiscalité locale à échéance 2020, la probable suppression de la taxe d’habitation pour tous, la refonte annoncée de la fiscalité agricole, ou encore le réexamen des dispositions sur le logement… sont autant de mesures annoncées, approuvées par le sénateur et son groupe qui entendent participer activement à ces travaux aux côtés du gouvernement.
Alors que l’examen du projet de loi de finances pour 2018 débute aujourd’hui au Sénat, le sénateur du Cantal s’est exprimé à la tribune pour afficher la ligne qui guidera les décisions de son groupe de l’Union centriste. « Ce nouveau budget doit mettre un coup d’arrêt à l’endettement de notre pays. Il doit aussi prévoir des mesures de solidarité envers les personnes les plus démunies et les territoires les plus fragiles pour réduire les inégalités sociales et territoriales », a t-il déclaré en préambule. Prêts à avancer en confiance, dans une approche partenariale avec le gouvernement, les sénateurs du groupe resteront vigilants et sauront être proactifs pour amender certaines dispositions qu’ils jugeront nécessaires tout au long de ce débat, précise Bernard Delcros. «Ce projet de loi de finances, le premier de ce quinquennat, doit permettre de répondre aux enjeux de la France. Et nous y contribuerons ! » a-t-il conclu.
Rapporteur spécial de la mission « Cohésion des territoires », Bernard Delcros a présenté aujourd’hui en commission des finances, les grandes lignes de son rapport sur les crédits affectés par l’Etat à ce secteur. Il a notamment pointé du doigt la chute des crédits attribués aux contrats de ruralité. « Créés en 2017, ces outils ont démontré leur pertinence et leur efficacité pour accompagner le développement des territoires ruraux. Leurs crédits ont pourtant été divisés par 5 en 2018. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle dans une période où les collectivités doivent investir pour doper l’emploi, renforcer leur attractivité et préparer l’avenir avec des services à la hauteur des attentes d’aujourd’hui ! », a t-il déclaré, annonçant qu’il proposera un amendement pour augmenter ces crédits.
Tout juste nommé vice-président de la commission des finances, le sénateur du Cantal, Bernard Delcros est promu aujourd’hui secrétaire de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Une instance particulièrement importante car exclusivement centrée sur les besoins et les préoccupations des collectivités territoriales. “Cette nouvelle nomination, qui arrive dans la continuité de mon élection à la vice-présidence de la commission des finances, me place ainsi au cœur des décisions et des préoccupations des collectivités. Je n’hésiterai donc pas à m’appuyer sur ces deux leviers pour continuer à défendre avec toujours autant de détermination l’intérêt des territoires” explique le sénateur du cantal.
Membre de la commission des finances depuis son élection au Sénat en 2015, le sénateur du Cantal vient d’être promu vice-président de cette commission. Une mission qui arrive à point nommé alors que le budget de l’Etat va très prochainement être examiné au Parlement. « Je vois à travers cette nouvelle responsabilité, l’occasion de peser davantage au sein de la commission des finances pour relayer les réalités du terrain, veiller à l’équité territoriale, à la reconnaissance de la ruralité qui doit bénéficier d’une meilleure prise en compte dans le budget de l’Etat” souligne t-il. Ardent défenseur des territoires de montagne depuis le premier jour, le sénateur du Cantal conserve par ailleurs sa fonction de rapporteur du budget pour les programmes financiers de la politique des territoires.
Orateur de son groupe, lors des premières Questions au Gouvernement, le sénateur du Cantal tenait à porter la voix des territoires autour de la réforme de la taxe d’habitation que s’est engagé à mener Emmanuel Macron pendant son quinquennat.
Cette réforme concernera 80% des ménages qui verront leur taxe d’habitation supprimée. Le sénateur s’est dit « personnellement favorable » à une telle mesure qui touche à un prélèvement qu’il a qualifié d’injuste.
Pour autant, conscient des réalités des finances publiques locales, Bernard Delcros a fait part de ses inquiétudes sur la compensation de cette exonération pour les communes et intercommunalités. Il a rappelé avec force que cette compensation devait être « indexée et revalorisée chaque année pour rester une recette dynamique dont les collectivités ont besoin pour assurer leur développement ».
Bernard Delcros fait confiance au Gouvernement pour agir en ce sens mais a fait savoir qu’il restera vigilant pour veiller à l’autonomie financière des territoires.
À l’issue de sa question au Gouvernement, Bernard Delcros est revenu sur ces enjeux face aux caméras de Public Sénat.
Retrouvez-ici la question au Gouvernement du sénateur diffusée sur France 3 :
Ci-dessous, Bernard Delcros face aux caméras de Public Sénat :
Le 10 mai dernier, le sénateur a participé à la commémoration des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, dans les jardins du Luxembourg.
Cette cérémonie était l’occasion de rendre un hommage, comme tous les 10 mai, aux victimes de la traite et de l’esclavage mais aussi de commémorer leurs abolitions, que la France, première parmi les nations du monde, a rendu possible.
Pour Bernard Delcros, il était important de se joindre à ce moment de recueillement républicain accompagné de nombreux parlementaires et en présence du président de la République, François Hollande, du président de la République nouvellement élu, Emmanuel Macron et du président du Sénat, Gérard Larcher.
C’est en qualité de rapporteur spécial du programme des « Interventions territoriales de l’État », que le Sénateur Bernard Delcros s’est vu confier, par la Commission des finances, une nouvelle mission de contrôle budgétaire dans le Marais poitevin.
À l’occasion de ce déplacement, il s’agit pour le sénateur d’évaluer l’impact des moyens attribués par l’État, en baisse ces dernières années, sur la préservation environnementale et le développement du Marais poitevin, porteur du label Grand site de France. Cette mission fera l’objet d’un rapport avec des propositions concrètes dont pourraient bénéficier d’autres territoires qui font de la préservation de l’environnement un levier de développement économique.
Le contenu et les propositions de ce deuxième rapport qui fait suite à celui sur le Fonds National de Développement des Territoires (FNADT) et dont les conclusions ont permis de réorienter des crédits en faveur de la ruralité, seront publiés en juillet prochain.
• Pour aller plus loin : article paru le 02/05/2017 dans La Nouvelle république : « Le sénateur Delcros défend les crédits du Marais ».