Fin de l’examen du projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation, adopté par l’Assemblée nationale. «Dans le contexte de menace permanente qui pèse sur la sécurité et les libertés des populations de notre pays et de l’Europe comme viennent encore de le confirmer les attentats de ce matin à Bruxelles, l’unité nationale et européenne doit être plus forte que jamais pour défendre les valeurs de nos démocraties et tout faire pour mettre hors d’état de nuire les terroristes qui tentent de les ébranler. Les auteurs de ces attentats doivent être jugés, quelles que soient leurs origines, pour les actes commis » souligne le Sénateur Bernard Delcros. Lors du vote solennel, les sénateurs ont adopté le texte modifié par le Sénat par 176 voix contre 161. Favorable à l’article 1 qui prévoit d’encadrer et de sécuriser l’état d’urgence par une inscription dans la constitution, le sénateur n’est pas favorable à la déchéance de nationalité réservée exclusivement aux binationaux comme le proposait le Sénat.
Dans le cadre de l’examen d’une proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation, un moyen de promouvoir la consommation de proximité et de qualité, le sénateur Bernard Delcros est intervenu en séance pour défendre un amendement en faveur des abattoirs de proximité. Cet amendement a été adopté par les sénateurs.
En présence du ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, débat sur la situation financière de certains départements qui ne bénéficient pas de la croissance démographique ni économique, générant de nouvelles recettes, leur permettant de pouvoir faire face à la montée en charge des Allocations Individuelles de Solidarité (APA, RSA, handicap).
La proposition de renationalisation du RSA a été évoquée lors de ce débat. Proposition qui pour le sénateur Bernard Delcros, ne répondrait que partiellement à la demande des départements ruraux à forte population âgée et dont la principale charge concerne L’APA.
En accord avec le gouvernement, la commission des finances vient de former un groupe de sénateurs chargé de travailler avec le ministère sur le nouveau projet de réforme de la Dotation Globale de Fonctionnement. Projet qui devra être bouclé en juin 2016 pour l’intégrer dans le projet de loi de finances 2017. Le sénateur Bernard Delcros fait partie des 12 parlementaires retenus dans ce groupe de travail.
Dans le cadre de l’examen de ce projet de loi, le sénateur Bernard Delcros est intervenu en faveur du maintien de l’assistance des services de l’Etat dans les procédures engagées par les communes pour la préservation et la mise en valeur des sites patrimoniaux. Un des amendements voté par le sénateur prévoit également de rétablir la participation de l’Etat au sein du nouveau régime des « cités historiques » rebaptisées par le Sénat « Sites patrimoniaux protégés » afin de prendre en compte le patrimoine naturel.
Ce projet de loi porté par le Gouvernement entend affirmer et garantir la liberté de création mais aussi moderniser la protection du patrimoine. Il prévoit notamment la refonte du partenariat avec les collectivités territoriales, les associations et les citoyens qui agissent aux côtés de l’Etat pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine. Dans le cadre de ce projet de loi, le sénateur Bernard Delcros a déposé et cosigné plusieurs amendements visant à soutenir et accompagner davantage les communes engagées dans la préservation et la valorisation de leur patrimoine.