A la tribune d’une conférence de presse organisée par l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), le sénateur du Cantal réitère son engagement aux côtés de neuf autres parlementaires, pour demander l’application de la loi sur l’interdiction des néonicotinoïdes à compter du 1er septembre 2018. Car pour le sénateur, il y a urgence, « Depuis les années 1995, on assiste à la disparition des populations de pollinisateurs en Europe qui par leur activité contribue à la préservation de la biodiversité mais aussi de nos ressources naturelles : les trois quarts de nos fruits, légumes, graines… dépendent de cette activité pollinisatrice ! »
Soutenir la filière apiculture française qui mise sur la qualité des produits et ne peut lutter contre des importations massives de miels frauduleux à bas prix, est l’autre action qu’il entend mener. Pour ce faire, il déposera très prochainement un amendement pour demander l’obligation d’indiquer systématiquement la provenance des récoltes sur les étiquettes des miels mais aussi des produits dérivés. Ceci afin de mieux informer les consommateurs sur l’origine des productions dans une démarche de santé publique. Selon une enquête de 2016 de FranceAgriMer, 80% des consommateurs sont trompés et pensent consommer du miel artisanal français.